la pierre de récupération I la pierre sciée éclatée I le mur manteau I les claustras de pierre I la pierre banchée I la pierre de taille banchée I béton de site I béton de brique pilée I les fentes sciées
le coffrage sauteur I un mur poids I le bois goudronné I le bois brulé I le bois de châtaignier I le bois de robinier I menuiseries acier en profils pleins I menuiseries mixtes acier / bois
châssis fixes en applique extérieure I fenêtre roulante en tôle pliée I queue d'aronde et papillons I une poignée rustique I muraillage en pierre calées
La France importe énormément de bois tropicaux.
Comment ne pas rechercher des essences de proximité ?
Nous nous sommes intéressés à deux bois très présents dans la région le châtaignier et le robinier.
Le robinier est un bois peu connu, il possède cependant les mêmes caractéristiques techniques que le teck, pour un coût beaucoup moins élevé (de 20 à 40%).
C’est un bois jaune, très dur, et pratiquement imputrescible.
Comme pour le châtaignier, pour certains travaux il vaut mieux le travailler vert, avant qu’il ne durcisse trop.
Le robinier, est donc une alternative évidente aux bois exotiques.
Le robinier nommé aussi faux acacia, fut importé d’Amérique du Nord vers 1600, et il doit sont nom au botaniste Jean Robin, (1550 - 1629)
botaniste du Roi Henri IV. Il a été implanté partout en Europe.
Pour sa culture il offre de nombreux avantages :
Il se contente d’un sol pauvre, supporte des températures très négatives, n’a pas besoin de beaucoup d’eau (trois fois moins que le pin) et résiste à la pollution.
De croissance rapide : 15 mètres en 20 ans, il atteint, en fin de vie, 25 mètres de hauteur.
Sa durée de vie est de 300 ans.
Il résiste bien aux tempêtes, grâce à son système racinaire et à son feuillage caduc.
Ses racines lui permettent de fixer l’azote atmosphérique dans le sol, l’enrichissant au lieu de l’épuiser.
Le robinier est un grand stockeur de CO² qu’il photosynthèse et recycle en oxygène de façon très importante.
C’est une plante drageonnante qui se propage très vite grâce à des stolons.
Une fois coupé, il se régénère de nombreuses fois, on peu donc utiliser un pieds à plusieurs reprises.
Grâce à la présence d’un antiseptique naturel dans son bois, le robinier résiste aux attaques des insectes xylophages et aux champignons.
Il n’exige aucun traitement chimique.
En résumé un bois idéal, à notre portée.
Nous l’avons utilisé sur quatre projets :
Musée de Préhistoire de Lussac les Châteaux
Bâtiment des transports en commun de Niort - TAN
Fabrication de caissons pour des fenêtres spéciales roulantes.